Étoile or not étoile? 🌟
Le prix des michelins valent-ils le coup?
Hello et Happy Wednesday !
Les pays anglo-saxons appellent ça le "hump day", puisque le mercredi, c’est un peu comme le dos d’âne de la semaine… 🐪
En juin, j’ai emmené ma mère dans un petit restaurant dans le Sud-Est de la France, à Vence, qui s’appelle L’Ambroisie.
Je vous explique l’envie d’écrire sur ce sujet : nous avons très bien mangé, les assiettes étaient raffinées, le service attentionné, le cadre typique…
Mais on a payé deux fois moins cher que ce que l’on paye parfois dans un restaurant étoilé du coin, surtout sur un menu du soir :
Le menu 5 temps à 75 €
Le menu 7 temps à 90 €
Deux menus 5 temps, une bouteille de vin (pas au premier prix), une bouteille d’Evian et deux coupes de champagne = 245 €.
Alors je prends cet exemple pour lancer le débat : est-ce que les étoilés valent le coup ? 🌟
Si vous me lisez pour la première fois, je m’appelle Ailsa (ça se prononce Elsa, comme la reine des neiges), et je poursuis la passion dans tout ce que je fais !
Notamment avec le projet entrepreneuriale REGALE: depuis des années je récolte les meilleures adresses partout où je vais, et depuis un an j’ai décidé d’en faire quelque chose.
Le projet vise à partager les meilleures expériences culinaires, aussi dans le but de soutenir tous ces incroyables restaurateurs qui se donnent tous les jours pour nous faire plaisir via leurs assiettes ou leurs sourires.
Je suis basée à Montréal, je visite beaucoup Paris et le Sud Est de la France, mais il se peut que je vous raconte des histoires d’ici et d’ailleurs!
L’expérience avant l’assiette? 🍽️
J’avais démarré cette réflexion quand j’ai commencé à fréquenter des restaurants étoilés "en province", c’est-à-dire hors Paris, hors de la capitale.
Je me disais déjà que je ne voulais plus faire d’étoilés en ville, avec ce que nous proposent les établissements "à la campagne" : à mes yeux, de vraies expériences.
Je ne dis pas que ce n’est pas le cas en ville, mais avec ce que l’on paye, le fait de se retrouver uniquement dans un restaurant à nappes blanches, bon…
À la campagne, c’est toute une expérience.
Si on prend le restaurant Chez Bruno dans le Var par exemple (établissement spécialisé dans la truffe : les menus varient en fonction du type de truffe), là-bas, on peut se balader dans le domaine, visiter les jardins, la piscine, et se retrouver assis à côté d’une petite fontaine avec des poissons rouges… incroyable.
À la Mare aux Oiseaux en Bretagne, on prend l’apéritif avec les poules et les pans du domaine, et on admire les plantes et la verdure avant d’être invités à rejoindre notre table.
Vous l’aurez compris, j’avais décidé que je souhaitais vivre une expérience plus approfondie en payant plus d’argent, que simplement ce qui se trouve dans l’assiette.
Je ne renie pas la qualité de ce que l’on peut trouver dans nos assiettes et les expériences gustatives absolument incroyables qu’on peut vivre juste en bouche, c’est vraiment mon point de vue hyper personnel.
Étoilé ou raffiné?
C’est aussi en faisant des tables extrêmement raffinées et originales que j’ai commencé à me poser ces questions.
On peut parfois se retrouver dans des établissements, réputés ou non, qui délivrent une qualité d’assiette exceptionnelle. Alors, à quel moment estime-t-on que l’étoilé vaut son prix? 💰
C’est clair qu’il y a toujours, ou plutôt souvent, un travail minutieux derrière les mets présentés dans un restaurant étoilé, mais comment estime-t-on qu’ils valent plus que des assiettes raffinées ? Est-ce que le raffiné ne suffit pas tout simplement ?
Sans oublier que beaucoup d’établissements ne souhaitent surtout pas l’étoile, pour ne pas changer leur type de clientèle, ou leurs prix… Donc ils ne la ciblent pas, mais la qualité peut être tout autant présente.
C’est encore une fois un point de vue très personnel, et c’était le cas récemment dans les deux derniers établissements découverts à Montréal : June Buvette et Bar OTTO.
Ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre, mais ils étaient tous deux exceptionnels à leur manière.
June Buvette dans l’originalité des recettes et des assiettes : tout était délicieux jusqu’à la sauce aji verde qui accompagnait les cromesquis.
Sans parler du ceviche de pétoncle fondant à souhait, et des gnocchis aux brocolinis, morilles, et une crème incroyable dont je me souviens juste de la texture qui me met encore l’eau à la bouche…
En bonus, la gentillesse des serveurs qui nous on fait goûter un vin blanc québécois absolument exceptionnel (oui oui, ça existe, mais vous allez galéré à trouver la cuvée qui s’appelle “Les Pervenches”).
Dans un tout autre registre, OTTO, d’inspiration japonaise, où l’on voit une station dédiée à chaque plat : un chef qui s’occupe des sushis (au passage absolument succulents), un chef dédié aux nouilles faites maison, et une harmonie en cuisine qui, en plus, se fait ressentir en bouche.
On a eu droit à des saveurs extrêmement originales, que ce soit mes nouilles aux truffes cuites à la perfection avec un assaisonnement à la japonaise, ou les sushis qui ressemblaient enfin à ceux que j’avais goûtés au Japon (j'en ai parlé dans ma newsletter autour de la gastronomie dans différents pays).
Un cadeau ou une occasion
J’en viens un peu à la conclusion que l’on peut manger exceptionnellement bien en prenant le temps d’identifier les bonnes adresses (et REGALE vous aidera à les trouver 😁).
Je pense finalement qu’un restaurant étoilé peut être un beau cadeau, l’occasion de vivre quelque chose de différent, mais qu’on peut trouver de la qualité et du raffiné ailleurs, en payant un peu moins cher. Cela dit je pourrais lancer un autre débat sur le prix de certaines tables non-étoilés… Peut être pour une prochaine fois ! ✌️
Si vous avez des demandes ou des envies concernant les thématiques de cette newsletter, n’hésitez pas à commenter, ou me contacter !
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