18 choses que j'aime dans la gastronomie française.

Et quelques éléments que je n'aime pas, quand même !

Hello à tout le monde, et Happy Friday ! ✨

Encore et toujours un grand merci aux lecteurs loyaux, et aussi aux nouveaux abonnés pour nous rejoindre et me faire confiance !

Demain, c’est déjà mars… Hâte de parler de sujets printaniers, comme :

☀️ Les meilleures terrasses à Paris (avec quelques bonus sudistes), que j’avais listées en mai dernier

☀️ Des destinations que l’on a tendance à faire au printemps ou en été, comme ce trip à Porto qui date déjà de mars dernier…

☀️Des adresses saisonnières comme cette magnifique découverte au milieu des vignes à Bandol l’été dernier…

Pour se faire rêver un peu : ce pique-nique organisé par l’hôtel et le restaurant du Domaine de La Font des Pères à Bandol. Après avoir réservé l’expérience, ils vous fournissent un sac à dos, un petit repas (entrée-sandwich-dessert) et, en supplément, une bouteille de rosé… Pendant la randonnée dans les vignes, plusieurs tables comme celle-ci vous attendent – le rêve !

💌 Si vous aimez ce genre de bonnes adresses, le site REGALE vous fournit recommandations et itinéraires sur mesure, en fonction de votre localisation, votre voyage, votre budget, vos envies…

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La gastronomie en France & ailleurs : comparaisons et nostalgie

En attendant, cette semaine, je m’inspire de la newsletter de Jennifer Greco – Dreaming of Cheese – pour les lecteurs anglophones ici : Jennifer nous a partagé sa liste d’observations sur la France après 22 ans de vie ici, ce qui m’a donné l’idée de faire la même chose autour de la gastronomie…

Ayant vécu toute ma jeunesse dans le Sud-Est de la France, à 21 ans, je suis partie aux Pays-Bas et à Londres. Je suis ensuite revenue à Paris pendant presque 10 ans avant de repartir au Canada.

Toutes ces destinations sont extrêmement différentes en termes de culture gastronomique, et une chose est sûre : la France me manque pour beaucoup de raisons (le prix du fromage en number ONE), MAIS on peut s’y retrouver différemment ailleurs : comme le dit Jennifer dans sa liste, la qualité du café dans les “cafés” français ne me manque pas par exemple !

J’avais d’ailleurs créé les PART I et PART II de ce que je considère être un bon resto, ainsi que ma liste de découvertes 2024 en fonction de ces critères et de mes voyages de l’année (Montréal, Chicago, Palma, Porto…) ✨

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Ce qu’on aime

• En France, on aime le prix et la variété du fromage : en manque de mon Gouda au cumin à 4 € chez Nous Anti Gaspi.

• On aime l’accessibilité du vin : bonjour la bonne bouteille à 8 €. Oui, une petite cave spécialisée devrait pouvoir vous en proposer, comme Au Pot de Vin au Rouret (Côte d’Azur).

• Boire du vin et grignoter une planche de charcuterie/fromage pendant des heures, tout en parlant de manger… pendant qu’on mange.

• N’importe où, n’importe quand, s’il est 18h passé, c’est acceptable de boire du vin.

• Et même en rendez-vous client, c’est acceptable de saucer son assiette.

• Ce qui n’est pas acceptable par contre, c’est de ne pas prendre son temps pour manger ou boire : il faut savourer chaque moment.

• La vinaigrette : l’équilibre parfait entre l’huile, l’acidité, la douceur… rien à rajouter, la française est juste au-dessus

• Les énormes mottes de beurre en libre service que l’on trouve parfois dans les caves/bars à vin, comme à L’Avant Comptoir du Marché à Saint Germain

Comme vous le voyez ici : la motte de beurre, les petites assiettes, le pain servi à table et les olives pour accompagner sa bouteille de vin. Le rêve ultime, non ?

• Les viennoiseries aériennes : je précise aériennes car on peut trouver de bonnes viennoiseries ailleurs, mais cette légèreté en bouche est plus rare

• La qualité et la variété de pain : idem, je précise la variété car on peut trouver du bon pain ailleurs, mais c’est rare de trouver une boulangerie qui fait TOUT bien (de la baguette au pain de campagne, jusqu’au pain aux noix). En manque de ma boulangerie de quartier, Rue de Belleville Au 140

• Les croques-monsieur. Il fut une époque, The Hoxton Sentier (Paris 3ème) faisait les meilleurs… A quand le retour à la carte ?!

• L’accès à de bonnes pâtisseries à tous les coins de rue… Ok, j’abuse un peu, mais je suis encore en train de digérer le nombre d’erreurs de choix que j’ai faites depuis que je suis au Canada…

Je rêve encore de ce “Gâteau au fromage” (oui, oui, c’était bien l’intitulé), de chez Guefen, Paris 3ᵉ

• Les établissements qui cuisinent local et de saison. Je ne dis pas qu’il n’y en a pas ailleurs, mais la France peut être particulièrement à cheval là-dessus, comme Le Canon à Nice.

• L’influence italienne dans le pays : bonne pizza, bonnes pâtes, bons antipasti… Toutes les villes en ont.

• Il y a une entrée/plat/dessert pour les boissons accompagnatrices aussi : cocktail, apéritif, vins d’accompagnement, vin de dessert, digestif…

• La galette des rois à la frangipane servie à la part : oui, quand on est addict et que ça ne dure qu’un mois de l’année, c’est exactement ce qu’il nous faut. J’avais mentionné certaines des mes parts préférés à Paris l’année dernière

• L’accès à des champagnes de petits-producteurs : plus besoin de payer 80 € sa bouteille pour un excellent champagne.

Du coup, quand c’est accessible, on peut boire du champagne à n’importe quelle occasion. Même sous la pluie, accompagné de chips, de pain et de fromage qui pue. La France, quoi ! (Et ce Champagne Emmanuel Pithois : très bon et très accessible : ici, le magnum est à 60 €.)

• La durée des pauses dej : pour avoir travaillé à Londres, où l’on mange son poke bowl devant son ordi, on adore retrouver une vraie pause dej – surtout quand on aime ses collègues of course !

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Ce qu’on aime pas

• La durée des pauses dej : nan mais franchement des fois ça va, un sandwich ça suffit pour finir plus rapidement sa journée !

• Le jus de chaussette dans les cafés : je parle bien du café, et non des coffee shops.

• Le manque de variété de thé : non merci, je ne veux surtout pas un Lipton English Breakfast.

• L’accueil des serveurs, parfois… Je sais, ce n’est pas de la gastronomie, mais on est obligé d’en parler. Et si vous n’êtes pas d’accord, je vous invite chaleureusement à Montréal pour comparer !

• Le manque d’originalité dans les menus des brasseries : steak-frites, tartare de bœuf et salade César… On fait vite le tour.

• La non-compréhension du végétarisme : euh non, quand on est végétarien, on ne mange pas de poulet.

• Le manque de variété gastronomique : ça vaut surtout pour les villes en dehors de Paris, mais par exemple, sur la Côte d’Azur, c’est hyper difficile de bien manger mexicain, indien ou asiatique…

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Et vous, des choses que vous rajouteriez à cette liste ?

L’ambiance brasserie me manque aussi ! Je recommande d’ailleurs fortement Chez Janou pour une expérience typique

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Un grand merci de m’avoir lue jusqu’au bout !

N’hésitez surtout pas à me faire part de vos feedbacks. J’essaye constamment d’améliorer cette newsletter pour vous régaler, et vos retours me sont précieux 🙏👇

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